Coexistences en Méditerranée

Jean-Luc Arnaud est historien contemporanéiste, sur la base d’une formation originelle en architecture et en urbanisme, il s’est spécialisé dans le domaine des politiques et des formes urbaines. Après avoir longtemps travaillé sur la formation des villes contemporaines dans le monde arabe (Le Caire, Damas, Beyrouth, Tunis…), il a piloté la fondation et la mise en place d’un site web dédié à la valorisation du patrimoine cartographique – CartoMundi. Dans ce contexte et celui des printemps arabes, il a redéployé ses activités de recherche en histoire de la cartographie et en bibliothéconomie.

Virginie Baby-Collin est professeure de géographie à l’INSPE de l’Université d’Aix Marseille et chercheure à l’UMR 7303 TELEMMe de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH) d’Aix en Provence. Ses travaux récents portent sur la jeunesse en contexte migratoire, la scolarisation des élèves allophones et la géographie de l’école par le biais des dynamiques des territoires scolaires, notamment dans la région de Marseille.
https://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Virginie_Baby-Collin

Architecte et historien, Angelo Bertoni dirige l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional d’Aix-Marseille Université. Ses recherches portent sur la construction et circulation des savoirs en urbanisme, notamment dans une perspective d’histoire transnationale (Europe-Amériques), et sur les nouvelles formes du projet urbain contemporain. Il travaille actuellement, avec Lidia Piccioni (Sapienza, Roma), à une recherche sur le rôle des associations volontaires pour la protection et valorisation du patrimoine urbain et naturel en France, Belgique et Italie, entre XIXe et XXe siècles.

Régis Bertrand, professeur émérite d’Histoire moderne de l’Université d’Aix-Marseille, a soutenu en 1994 à la Sorbonne une thèse d’Etat sur Les Provençaux et leurs morts depuis la fin du XVIIe siècle jusqu’à la guerre de 1914. Ses recherches ont en partie porté sur les rapports entre les vivants et les morts (La ville des morts, essai sur l’imaginaire urbain contemporain d’après les cimetières provençaux, Paris, 1983, en collab. avec M. Vovelle, Mort et mémoire, Provence XVIIe-XXe s. Un regard d’historien, Marseille, 2011, Cimetières et tombeaux. Patrimoine funéraire français, Paris, 2016, codirigé avec Guénola Groud), et également sur les pratiques religieuses à travers les dévotions, les communautés religieuses et les confréries, ainsi que l’histoire et le patrimoine de Marseille (direction de Marseille, histoire d’une ville, Marseille, 2012, rééd. augmentée 2018).

Eleonora Canepari est maîtresse de conférences HDR en histoire moderne à Aix-Marseille Université, UMR TELEMMe. Ses recherches portent sur la mobilité et l’espace urbain à l’époque moderne. Elle dirige le IRP CNRS MediterraPolis, coordonne le réseau international de l’École française de Rome HaMéD (Habitants, mobilité, transformation urbaine. Méditerranée XVe-XXIe siècle) et elle est membre du comité de rédaction de la revue Quaderni storici. Son dernier ouvrage retrace la biographie d’un hôtel meublé de Belsunce, sur la longue durée (La longue histoire d’un hôtel de Belsunce. Marseille, XVIIe-XXIe siècles, à paraître en 2022).

Anne CAROL est professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Aix-Marseille et membre senior honoraire de l’Institut Universitaire de France. Après une thèse sur l’eugénisme médical au XIXe siècle (Histoire de l’eugénisme en France, Seuil, 1995), elle a été recrutée à Aix-Marseille Université où elle a coordonné avec Régis Bertrand un groupe de recherche sur l’histoire du corps. Cette collaboration a déplacé ses recherches en partie vers l’histoire de la mort et de sa médicalisation (Les médecins et la mort, Aubier, 2005 ; Physiologie de la Veuve. Une histoire médicale de la guillotine, Champ Vallon, 2012), la culture funéraire du XIXe siècle (L’embaumement, une passion romantique, Champ Vallon, 2015) ainsi que sur l’histoire de la mort pénale (Au pied de l’échafaud. Une histoire sensible de l’exécution, Belin, 2018).

Sociologue de formation, Samia Chabani dirige l’association Ancrages - Centre de ressources Histoire, mémoires des migrations, à Marseille. Titulaire du Master II Migrations, Développement et Échanges en Méditerranée, son parcours alterne formation en Sciences Humaines et engagement associatif. Issue d’une famille d’ouvriers de la régie Renault-Billancourt, c’est au sein de l’ASTI d’Issy-les-Moulineaux qu’elle se mobilise dans les années 1980 notamment en faveur de l’accès à la culture des jeunes. De la patrimonialisation de l’île Seguin (1990) à la préfiguration de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (2004), elle milite pour la valorisation et la transmission des patrimoines de l’exil. Depuis plus de vingt ans, Ancrages développe à Marseille une offre de médiation culturelle et d’éducation populaire (balades patrimoniales, ateliers pédagogiques, expositions itinérantes...) et favorise la qualification des acteurs locaux dans le champ des archives, de la documentation et de la recherche, dans une dynamique participative, associant les habitants.

Co-responsable du groupe « Paysages, politiques publiques et projets d’aménagement » au sein de l’UMR Telemme, Jean-Noël Consalès mène des recherches sur les relations qui existent ou se tissent entre ce qu’il convient d’appeler de manière générique « la ville » (mais qui renvoie de fait à la diversité des territoires de l’urbain) et « la nature » (qui renvoie de fait à la biodiversité). Dans un contexte de crise environnementale et écologique, ses travaux portent plus spécifiquement sur la mobilisation de la nature dans les projets d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de paysage, à différentes échelles spatiales. A cet égard, ses recherches se fondent sur trois champs conceptuels et opératoires en interrelations fortes : (i) les sciences du paysage ; (ii) la planification paysagère et écologique ; (iii) l’agriculture urbaine.

Sophie Deshayes est diplômée en muséologie et docteur en sciences de l’information et de la communication, auteur d’une thèse sur la transmission des savoirs au musée soutenue à l’École Normale Supérieure de Lyon. Avant de rejoindre l’équipe en charge de la rénovation du Musée d’Histoire de Marseille en 2012, elle a exercé en qualité de chargée d’évaluation des expositions à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris, puis chargée d’étude pour la Direction des musées - Ministère de la Culture, consultante pour le Louvre et différents musées d’histoire et de société.

Karima Dirèche est historienne et spécialiste de l’histoire contemporaine du Maghreb. Ses travaux sont portés par des thématiques de socio-histoire et de sociologie politique dans des perspectives d’histoire coloniale et post-coloniale : minorités religieuses en terre maghrébine (catholiques, juifs et néo-évangéliques d’aujourd’hui) et leurs controverses politiques et religieuses ; analyse critique des historiographies maghrébines post-indépendantes et usages politiques des histoires nationales ; identité berbère dans son rapport au politique depuis les indépendances. Ses approches méthodologiques conjuguent les pratiques d’histoire orale aux enquêtes anthropologiques dans une analyse socio-politique.

Cécile Exbrayat est professeure de français langue seconde et de scolarisation (FLS) au Lycée Saint Charles à Marseille. Elle y coordonne l’unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A), depuis sa création en 2014.

Eve Giustiniani est agrégée d’espagnol, diplômée en sciences politiques et en philosophie, et ancienne membre de la Casa de Velázquez à Madrid. Depuis 2009, elle est maître de conférences au département d’études hispaniques et latino-américaines d’Aix-Marseille Université. Elle travaille sur l’histoire politique et culturelle de l’Espagne contemporaine, l’histoire des intellectuels et l’histoire des idées. Ses derniers travaux portent sur l’exil républicain espagnol de 1939, et plus particulièrement sur la question des retours d’exils, dans une triple dimension culturelle, historiographique et patrimoniale.

Alessandro Gallicchio est historien de l’art, commissaire d’exposition et membre associé du laboratoire de recherche TELEMMe de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme. Docteur en histoire de l’art contemporain des Universités de la Sorbonne, de Florence et de Bonn, il s’intéresse aux rapports entre art, architecture et espace urbain dans les Balkans et en Méditerranée, aux influences du nationalisme et de l’antisémitisme dans la construction du discours artistique et aux esthétiques de la réduction. Ses dernières recherches ont été développées dans le projet art et sciences humaines et sociales MonuMed (Monumentalisation et espace urbain dans les Balkans et en Méditerranée), co-coordonné avec Pierre Sintès. Lauréat 2020 de la bourse André Chastel de la Villa Médicis dans le cadre d’une recherche qui porte sur les traces urbaines des empires coloniaux en Méditerranée, il a exploré cette thématique dans l’exposition Rue d’Alger. Il est chercheur en résidence 2021 à l’École française d’Athènes.

Yvan GASTAUT est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Côte d’Azur, membre du laboratoire URMIS au sein de la Maison des Sciences de l’Homme du Sud-Est, et chercheur associé l’UMR TELEMMe. Il est spécialiste des questions migratoires en Méditerranée, travaillant plus particulièrement sur les représentations culturelles des altérités. Il s’attache ainsi aux liens entre sports, immigrations et identités ( Le métissage par le foot, Autrement, 2008 ; Sport et identités en Méditerranée, Perseides, 2020. Chef du projet ANR Ecrin (Ecrans et Inégalités entre 2012 et 2016) sur la représentation médiatique des « Arabes » en France depuis 1962, il a été le commissaire de diverses exposition telles que Frontières, des limites et leurs limites au Palais de la Porte dorée en 2015. Avec Stéphane Mourlane, il coordonne le projet TEPAS (Territoires et patrimoine du sport).

Thomas Glesener est maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille, membre du laboratoire TELEMMe et membre junior de l’Institut universitaire de France. Il travaille sur les citoyennetés dans les sociétés d’Ancien Régime, en s’intéressant plus particulièrement aux formes de participation politique des populations fragiles (étrangers, pauvres, exilés…). Après avoir soutenu une thèse consacrée aux exils provoqués par le démembrement de l’empire espagnol, ses travaux actuels sont consacrés aux pratiques de la mendicité et à l’économie des quêtes.

Hayri G. Özkoray (1988-année de mort encore inconnue), stambouliote de naissance, parisiano-marseillais d’adoption, est spécialiste de l’Empire ottoman à l’époque moderne et maître de conférences à Aix-Marseille Université depuis septembre 2019. Il est l’auteur d’une thèse sur l’esclavage dans l’Empire ottoman (XVIe-XVIIe s.), soutenue à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes en 2017. Parmi ses publications, se trouve la traduction commentée des mémoires de captivité du juge Macuncızade à Malte (fin XVIe s.), publiée chez Anacharsis. Ses travaux actuels portent notamment sur l’histoire du travail contraint dans une perspective transhistorique au sein du collectif international WORCK.

Rémi Grisal est doctorant en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université dans le laboratoire TELEMMe. La thèse qu’il prépare sous la direction de Xavier Daumalin et Grégory Quenet vise à écrire une histoire environnementale de l’agriculture dans le terroir marseillais au XIXe siècle.

Mélina Joyeux, ancienne élève de l’ENS Paris-Saclay, est agrégée d’histoire. Depuis septembre 2019, elle est doctorante contractuelle chargée d’enseignement à Aix-Marseille Université et membre de TELEMMe. La thèse qu’elle prépare sous la direction de Karima Dirèche et Pierre Vermeren s’intitule « Femmes à l’ouvrage. Éducation ménagère, enseignement professionnel et quotidiens féminins en situation coloniale (Algérie et Tunisie, 1870-1956) ». Elle étudie les enseignements pratiques et techniques dispensés aux femmes maghrébines (dans les ouvroirs, écoles ménagères, etc) et leurs conséquences sur la culture matérielle et le rôle socio-économique des femmes dans les sociétés coloniales.

Anastasiia MALIUK est étudiante, elle va entrer en 2ème année d’IUT gestion des entreprises et des administrations. Arrivée en France en 2017, elle a bénéficié d’une année d’UPE2A au lycée Saint Charles. Elle a obtenu son baccalauréat STMG (mention Très Bien) en 2020. Bénévole pour les Restos du coeur, elle est aussi passionnée par la danse, les voyages et la photographie.

Agnès Maury est vidéaste, photographe et réalisatrice. Parallèlement à un parcours universitaire en sciences de l’éducation et sociologie, elle entreprend des études audiovisuelles. Elle travaille treize ans pour un média citoyen et fonde l’association les Films du papillon en 2007. Au cours de ces deux dernières années, elle réalise « Maintenus ici là » (2019) un documentaire portant sur la création artistique en milieu carcéral et Fos, étang de Berre - 200 ans d’histoire industrielle et environnementale (2020), webdocumentaire réalisé en collaboration avec les chercheurs du laboratoire TELEMMe de la MMSH. Elle intervient aussi régulièrement auprès de différentes structures pour mener des ateliers audiovisuels (centres sociaux, maisons d’arrêt, structures spécialisées...). « Ce que j’aime filmer et photographier ce sont les gens, les instants - saisir la vie dans ce qu’elle a de plus ordinaire et de plus riche, observer l’ordinaire pour comprendre en profondeur la vie, laisser du temps au plan pour qu’il devienne séquence s’il le faut, laisser l’espace déborder le cadre pour qu’il le remplisse, lui donne sens. »

Béatrice Mesini est chargée de recherche hors-classe au CNRS. Géographe et politiste, elle est membre de l’équipe « (Des)Ancrages : appartenances, mobilités et conflits du Moyen Âge à nos jours » de l’UMR TELEMMe, du Programme transversal Interlaboratoire MIMED et du séminaire permanent Migrations et travail du Laboratoire de sociologie du travail. Elle co-dirige 2020-22 Frédéric Décosse le projet Finca Frontières, (Im)mobilisations et Néolibéralisme en temps de Covid dans l’Agriculture de l’Institut SoMuM, qui porte sur la contribution indispensable de la main-d’oeuvre étrangère dans le secteur agri-alimentaire, et qui révèle la dépendance des filières aux flux de travailleur·euse·s intra et extra-communautaires. Elle travaille tout
particulièrement sur les contrats d’introduction OFII, le travail détaché en agriculture, les vulnérabilités au travail et dans le logement, les inégalités de traitement et les discriminations systémiques à l’encontre des saisonniers étrangers.

Anne Montenach est professeure d’histoire moderne à Aix-Marseille Université et directrice adjointe de l’UMR 7303 TELEMMe. Elle est agrégée d’histoire et a soutenu à l’Institut Universitaire Européen de Florence, sous la direction de Laurence Fontaine, une thèse consacrée au commerce alimentaire lyonnais au XVIIe siècle (publiée aux PUG en 2009). Ses recherches portent sur la place des femmes dans l’économie de l’Europe moderne et sur les imbrications entre économie licite et illicite (fraude, contrebande).

Stéphane Mourlane, agrégé et docteur en histoire, ancien membre de l’École française de Rome, est maître de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université et chercheur au sein de l’UMR TELEMMe. À la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme d’Aix-en-Provence, il coordonne l’Observatoire des relations euro-méditerranéennes. Il enseigne également à Sciences Po Paris. Il est membre du Conseil d’orientation du musée national de l’histoire de l’immigration (Paris) et du comité de rédaction de la revue Studi Emigrazione (Rome). Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur l’histoire de l’immigration italienne en France.

Ray Ogbonna est lycéen. Il a vécu son enfance et son adolescence en Ukraine. Arrivé en France en 2019, il a bénéficié d’une année d’UPE2A au lycée Saint Charles et entrera en Première générale en septembre 2020. Il est passionné par la culture en général et l’histoire de l’art en particulier.

Delphine Peiretti-Courtis est agrégée et docteure en histoire, elle enseigne à l’Université d’Aix-Marseille et elle est membre du laboratoire TELEMMe. Elle travaille sur la construction des savoirs et des stéréotypes raciaux et sexuels sur les corps noirs, masculins et féminins, des populations d’Afrique subsaharienne dans la littérature médicale de la fin du XVIIIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle. Elle étudie la répercussion de ces représentations sur les pratiques à l’époque coloniale, ainsi que la réappropriation de ces discours par les politiques et leur diffusion dans la société, contribuant à façonner des représentations durables sur les populations noires. Sur ces sujets, elle a publié divers articles et l’ouvrage Corps noirs et médecins blancs : la fabrique du préjugé racial (XIXe-XXe siècles) (La Découverte, 2021), et intervient dans les médias.

Emmanuel Porte est doctorant en histoire moderne au sein du laboratoire TELEMMe. Il a été allocataire de recherche de 2017 à 2020 à la Casa de Velázquez et est ATER à l’Université d’Aix-Marseille depuis septembre 2020. Il prépare une thèse sous la direction de Brigitte Marin et Eva Botella Ordinas qui porte sur les interactions entre humains et animaux errants dans les villes françaises et espagnoles des années 1700 aux années 1840. Adoptant une échelle anthropozoologique, ses recherches croisent histoire environnementale de l’urbain et histoire animale.

Après avoir travaillé dans le domaine de la médiation culturelle auprès de grandes institutions locales (Musée Granet, les rencontres photographiques d’Arles et les archives départementales des Bouches-du-Rhône…), Julie Rateau-Holbach s’est tournée vers la recherche à travers un master en histoire de l’art sous la codirection de Rossella Froissart et de Pierre Pinchon. Elle a réalisé un premier mémoire sur la société internationale des Trente-trois (1886-1889) et un second sur les regroupements internationaux d’artistes entre 1870 et 1890 chez le célèbre galeriste parisien Georges Petit. Depuis 2018 elle réalise un doctorat sur les Arts aux expositions coloniales de Marseille de 1906 et de 1922, sous la direction de Rossella Froissart.

Céline Regnard est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, habilitée à diriger des recherches. Elle est membre de l’UMR TELEMMe. Après une thèse consacrée à l’histoire de la violence à Marseille, elle a poursuivi ses recherches sur l’histoire des sociétés urbaines de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en travaillant sur les migrations, leur contrôle et leur vécu. Elle a par ailleurs été commissaire scientifique de plusieurs expositions et intervient dans de nombreuses conférences et médias.

Luna Russo est étudiante en deuxième année de master franco-espagnol en Migrations Internationales (Université de Poitiers et Université de la Corogne, Espagne). Ses recherches universitaires portent sur la scolarisation des élèves allophones à Marseille.

Co-responsable du groupe de recherche DesAncrages « Conflits, ancrages et appartenances en Méditerranée du moyen-âge nos jours » du laboratoire TELEMMe (Aix-Marseille Université – CNRS), Pierre Sintès est maître de conférences-HDR, spécialiste de géographie sociale et politique. Ses travaux portent sur les transformations contemporaines des sociétés méditerranéennes et balkaniques, plus particulièrement à travers la relation entre mémoire, identité et territoire. Ses recherches théoriques se sont développées au cours des dernières années dans le cadre du projet art et sciences humaines et sociales MonuMed (Monumentalisation et espace urbain dans les Balkans et en Méditerranée), co-coordonné avec Alessandro Gallicchio. Il est actuellement président de l’Association française d’études sur les Balkans et directeur de publication de la revue Balkanologie.

Hendrik Sturm, sculpteur formé à l’école des beaux-arts de Düsseldorf et à l’institut des hautes études en arts plastiques à Paris, docteur en neurosciences.
Depuis 1999 il enseigne la sculpture et l’approche scientifique à l’école d’art et de design à Toulon.